SABOU, l’orpheline
Fatoumata Keïta
Sabou, ayant perdu ses parents, fut confiée à sa marâtre Massaran. Massaran lavait la main de sa fille dans l’eau et celle de Sabou dans l’huile. Celle dont la main séchait en premier était celle qui mangeait. L’orpheline, affamée, trouvait son salut auprès d’un figuier qui, prit de pitié pour elle, lui donna à manger jusqu’au jour où Massaran fut contrainte à agir autrement…